C’est à Salies-de-Béarn que les membres de l’atelier « Imaginons demain en Pyrénées-Atlantiques » se sont retrouvés pour poursuivre les travaux engagés sur le thème de la cohésion sociale en 2040 dans les Pyrénées-Atlantiques.
Après une première rencontre pour se familiariser au sujet et une deuxième pour travailler sur les ingrédients des futurs scénarios souhaités pour une société plus solidaire en Pyrénées-Atlantiques, les membres de l’atelier ont construit durant ce troisième temps d’échange les hypothèses pour relever quatre défis en 2040 amenant à une cohésion sociale renforcée dans notre territoire.
Ces quatre défis sont les suivants :
- La démocratie renouvelée
- L’économie inclusive
- La communauté à l’œuvre
- Le territoire ménagé
Les membres de l’atelier, répartis en quatre groupes de travail, ont ainsi produit des récits pour une société plus solidaire dans les Pyrénées-Atlantiques.
Extrait d’un récit produit par le groupe de travail « l’économie inclusive » :
« En 2040, les territoires des Pyrénées-Atlantiques organisés en pôles territoriaux participent à la cohésion sociale du territoire en développant une économie inclusive bâtie sur des solutions collectives.
L’un des exemples phares visible dans les centres urbains, porte sur l’adaptation du modèle d’habitat partagé qui s’est développé dans les années 2020 mais qui en 2040 tient compte des exigences liées au changement climatique. Ces nouvelles formes d’habitat dits inclusifs entendent l’inclusion dans un sens plus large désormais. Ils intègrent d’une part d’une égalité de participation des individus dans un collectif, d’autre part une inclusion des enjeux de transition environnementale et d’adaptation aux changement climatique.
Le premier habitat inclusif nouvelle génération a été développé en tant que pilote en 2026. Ce type d’habitat est sobre énergétiquement et adapté à tout public (personnage âgée, handicapée, familles). En son sein, la communauté habitante partage des valeurs de biens communs à la fois sur le plan des espaces partagés mais aussi de bien commun sur le plan environnemental (ressources en eau, limites planétaires, etc.). La communauté utilisatrice de ces habitats est formée et sensibilisée sur ces valeurs de partage et de bien commun. Les exigences du collectif priment sur l’individu et favorisent l’émergence de nouveaux métiers ainsi que l’évolution des métiers existants.
On assiste ainsi à une mutualisation des services qui sont ouverts au collectif et conçus pour limiter l’exposition aux risques liés au changement climatiques. Cette mutualisation conduit à l’émergence du métier d’animateur énergétique et climat chargé au sein de ces habitats de l’éducation aux gestes liés au changement climatique (geste et solutions sur la préservation de la ressource en eau face à la sécheresse, maitrise énergétique dans l’habitat et la vie courante) mais aussi celui d’animateur de l’inclusion chargé de la promotion, de l’organisation d’initiatives partagées, de moments de convivialité et échange, sport en commun, d’accompagnement en matière d’hygiène et de santé notamment d’alimentation.
En 2040, ce modèle de développement de l’habitat est devenu le schéma d’aménagement standardisé des centres urbains que ce soit en zones rurales, villes moyennes ou agglomérations. »
Le prochain atelier se déroulera le vendredi 14 juin à Pau et aura pour objectif d’enrichir les défis et récits par :
- le croisement des regards,
- les réponses aux « Qui ? Quand ? Comment ? » et d’identifier ce qui pourrait relever de l’action du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques,
- les compléments sur le développement durable, la pauvreté, la technologie et l’économie sociale et solidaire.
